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Photo ARhiAL

Archives Commission des Antiquités

Historiques de la Côte d'Or;

Dessin: M. PROTAT

Témoins archéologiques

 

Une épingle à palette du bronze ancien est découverte à Saint-Jean de Losne.

 

(Consulter "Du Chalcolithique à la fin de l'âge du Bronze" L. Bonnamour et

"Le Jura et les plaines de Saône aux âges des Métaux" J.P.Millotte.)

 

La déesse Sauconna apparait sur deux inscriptions gallo-romaines à Châlon et à Lyon.

Actuellement, une représentation de la  déesse Arar est conservée au musée de Beaune.

 

L'Arar est un fleuve de la Celtique qui a reçu ce nom parce qu'il s'allie au Rhodan, où il se jette dans le pays des Allobroges. Il s'appelait auparavant Brigule ; puis il a changé de nom, et voici pourquoi : Arar, étant à la chasse, entra dans une forêt ; il y trouva son frère Celtibère que des bêtes sauvages avaient tué ; dans l'excès de son chagrin, il se porta un coup mortel et se jeta dans le Brigule, et ce fleuve prit de lui, au lieu de son nom, celui d'Arar.

 

(Plutarque, Des noms des fleuves et des montagnes, et des objets qu'on y trouve , VI, 2, 1).

 

Information étymologique:

brig- / briga- : (élévation / mont / colline / forteresse) [ mots et étymons de la langue gauloise : territoire ]
 •  brîgo- : (force / vigueur) [ mots et étymons de la langue gauloise : force et brav
oure ]

 

 

« Une autre explication est formulée en référence à la mise à sac de la ville de Lyon par Septime Sévère à la chute de l’Empire romain, en représailles envers les habitants qui soutenaient son rival pour le titre d’empereur, Albinus.

 

Le nom dériverait de Sagona (l’ensanglantée), la rivière ayant été rougie de leur sang.

 

Enfin, une allusion à la déesse Sauconna, symbole de vie et de fécondité pour les Gaulois, symbole de la prospérité commerciale pour les Romains s’appuie sur la mise au  jour (en 1912), à proximité de Chalon-sur-Saône, d’un bloc de pierre portant une inscription témoignant du culte de cette déesse à l’époque de l’empereur Auguste. »

(site de la maison du fleuve Rhin Rhône).

 

 

 

 

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Déesse de la Saône   au musée de Beaune et sa copie au musée de la Saône  des gens de la Saône à Seurre.

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L' inventaire archéologique de la région de Brazey-en-Plaine inclut l'étude de toutes les périodes de l'histoire, tant la présence permanente de l'homme, depuis l'époque gallo-romaine, s'est révélée  au fil des nombreuses découvertes.

 

 

 

Notre géographie, la plaine de la Saône!

 

 

 

Notre situation géographique n'offrait  pas  de sites de hauteur pouvant abriter l'homme préhistorique tels ceux découverts dans la vallée de l'Ouche, de la Côte ou de Saint-Aubin:

(Saint-Romain, Créancey, Fleurey-sur-Ouche, Nuits-saint-Georges,...).

 

Si notre "plaine" ne réunissait pas des conditions de vie suffisantes à l'homme du paléolithique (climat trop rigoureux de la dernière glaciation, pas de  gisement de silex)  elle semble fréquentée dès la sédentarisation des populations du néolithique. (Rouvres-Marliens, les Maillys, Glanon, Corcelles-les-Citeaux et Saint-Aubin).

 

Loin de possèder  la configuration  des éperons barrés  du nord de la Côte d'Or et des cités lacustres du Jura, notre localité n'a pas révéler des traces d'occupation protohistorique  (Les Maillys, Glanon) en raison, peut-être, de son éloignement  avec les rives de la Saône. Des découvertes fortuites  de mobilier en métal sont, cependant connues.

 

 

 

Axe de communication et frontière.

 

Depuis le réchauffement climatique, la végétation impénétrable et les marécages de notre région ont représenté à la fois une barrière naturelle protectrice et une zone inhospitalière, face à l'ennemi.

 

Zone frontière avec les contrées de l'est, les rives de la Saône  n'ont  pu connaître le développpement urbain atttendu, malgré les échanges  commerciaux importants et omniprésents dès le néolithique, du bassin méditerranéen au nord de l'Europe.

 

L'occupation humaine à Brazey-en-Plaine et dans les communes environnantes, s'est réalisée gràce à des moyens humains importants, (défrichement et drainages des terres argileuses) sous  l'impulsion des puissants propriétaires terriens, à notre connaissance, à l'époque gallo-romaine puis d'une communauté puissante de la société médiévale: l'église et les moines défricheurs de l'abbaye de Citeaux.

 

 

L'épque gallo-romaine apporte les premières sources historiques, écrites et nous éclaire d'une certaine façon sur la vie des hommes.

 

Ainsi, sur ces rives, est vénérée la déesse tutélaire, malconnue du panthéon gaulois, Sauconna (Déa Sagona, sao-conna, Souconna, Arar...). Une légende concernant l'origine de son nom est relatée par Plutarque.

 

 

Qu'est-il advenu de notre région au cours des siècles postérieurs aux invasions?

 

Comment sont nés nos villages gaulois et médiévaux?

Deux toponymes à Ennevent attesteraient  de la présence carolingienne (Cour Brivot et Cour Robin).

 

 Pillage par les grandes compagnies en temps de paix, famines, maladies et guerres (guerre de Cent ans, peste et écorcheurs) ont décimé la population au Bas Moyen-Age.

 

La guerre de 30 ans (1636),dans les souvenirs des conteuses, deux siècles plus tard, a laissé plus d'effroi que la guerre de Cent ans.(Marie FRANCOIS, "le vieil homme au fin sourire", bibliothèque municipale de Brasey-en-Plaine). Après ces évènements, comment peut-on expliquer l'attachement de ceux qui restent  à leur terre du val de Saône? Enfin, l'industrialisation à partir du XIXème siècle a laissé des traces, vestiges et infrastructures: ces dernières constituent  encore aujourd'hui l'indispensable attractivité de notre région.

 

 

 

 

 

 

L'étude du peuplement, de l'occupation du sol tout au long de ces siècles passés répond à la fois à notre besoin de savoir, de connaitre  la nature et l'origine de notre communauté, son organisation et d'expliquer la physionomie actuelle de notre localité.

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Nous recherchons la présence de carreaux anciens de sol et de mur datant du Moyen-Age et de l'époque moderne.

 

 

 

Des sources écrites:

 

 

 

 

 

 

 

 

Eumène, célèbre orateur romain, et panégyriste  s'adresse à l'empereur Constantin le dissuadant  de maintenir l'impôt en raison de l'état désastreux de la région d'Autun, après le passage des  germains.

 Il  fait une description de l'abandon des cultures dans la plaine de la Saône.

 

"Quant à la plaine adjacente et qui s'étend jusqu'à la Saône, elle était, dit-on, autrefois d'une délicieuse fécondité entretenue par une culture non interrompue, dont le travail dirigeait le cours des eaux à travers les vallées ouvertes et dans les terres de chaque particulier; mais aujourd'hui la dévastation a fermé ses canaux, et tous les lieux bas, que cette position même rendait fertiles, sont changés en fondrières et ensevelis sous des eaux dormantes.

"Panégyrique de Constantin attribué à Eumène, rhéteur romain, IIIème siècle ap. JC., traduit par l'abbé Landriot et l'abbé Rochet" Gallica.bnf.fr

 

 

Des personnages du XIIème siècle surgissent des archives:

 

Liebaud de Brazey donne tout ce qu'il possède à Franxault aux chanoines de Morienne, ....

(cart 21-série H)

 

Compte de châtellenie du XVème siècle

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